Au niveau de la composition, la disposition des éléments selon la géométrie sacrée et leur inscription dans des figures créées à partir du nombre d’or est d’autant plus importante qu’elle sous-tend la narration et potentialise l’émotion du spectateur face à la beauté de l’émergence de la vie. Le pied maternel sert de racine au lotus, d’où émerge une petite main enfantine dont l’index montre le ciel. L’ensemble s’inscrit dans un support ligneux en forme de losange, pyramide et son ombre portée au sol. Le triangle équilatéral inversé (base en haut), évoque le schéma du ségol kabbaliste constitué de trois points, symbole d’équilibre, d’harmonie et de paix. Le ségol est la forme selon laquelle s’organise les trois sefirot de sagesse, intelligence et savoir. Le mot segoula traduit par élu et dérivé de ségol, correspond à  » peuple en équilibre et harmonie selon la forme du ségol « .
La scène se déroule sous l’œil vigilant de Thot, Dieu de la connaissance et de l’écriture, inscrit dans son symbole lunaire, qui réfère également à l’élément féminin.
La lune fait aussi allusion au culte de la déesse précédemment évoqué.