Le positionnement de face du sujet féminin permet d’entamer un dialogue avec le spectateur en lui donnant l’impression de l’apostropher (fonction d’établissement de contact dans le schéma de communication Jackobsonnien). Ce personnage occupe une large place au sein du support de manière à clôturer l’espace pour focaliser l’attention sur le masque, effet sous-tendu par la position de ce dernier en diagonale, deuxième parcours naturel de lecture du regard.
   Présence marquée du culte de la déesse : la position de la main fait référence au geste de bénédiction (avec basculement du sémantisme main droite/gauche c’est-à-dire sanctification/révélation), marquant ainsi le rôle phare de la femme dans le processus d’éveil de l’Humanité, laquelle revêt ici l’aspect d’un  » masque  » à l’androgynie marquée. La petite broche en forme de pentagramme étoilé, fixée sur la robe, reprend cette caractéristique androgyne en tant que son symbole dans la tradition alchimiste, celui de l’opposition devenue unité.